L’objectif de la FAPBM à travers ses appuis aux activités de développement est non seulement de compenser les pertes éventuelles de revenus du fait de la mise en place des aires protégées, mais aussi d’améliorer les revenus des ménages de façon pérenne. Il s’agit, pour la Fondation, d’une étape vers l’amélioration du bien-être humain qui touche plusieurs domaines nécessitant l’appui des autres secteurs d’activités comme l’éducation, la santé et la construction des infrastructures de développement.

Des activités génératrices aux chaînes de valeurs

Pour assurer la pérennisation des activités de développement et éviter les effets de saupoudrage des retombées économiques, la FAPBM s’est efforcé de transformer les activités génératrices de revenus en chaines de valeurs impliquant plusieurs acteurs.

Année 2018 2019 2020
Activités Génératrices de revenus (AGR) 20 4
Chaînes de valeurs (CdV) 11 20 19
Bénéficiaires directs 4 900 3 060 3 108
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Ainsi, en 2018, le nombre d’activités génératrices de revenus, ou AGR, et de chaines de valeurs était respectivement de 20 et 11. En 2019, le nombre des AGR mises en place était uniquement de 4 contre 20 chaines de valeurs. Ce sont des chaines de valeurs d’apiculture, de pisciculture et de pêches continentale et marine, et de cultures de rente (poivre, girofle, …).

Des activités génératrices de revenus ont été abandonnées par les bénéficiaires eux-mêmes ou n’ont pas été transformées en Chaines de Valeurs en 2019 car leurs apports sur les revenus ménagers des bénéficiaires directs n’étaient pas encore très bien définis et comptabilisés. C’était le cas de la culture de sel dans la NAP d’Antrema et de l’artisanat du Complexe Mahavavy Kinkony dont les productions étaient pourtant importantes en 2019.

3 060 individus ont été les bénéficiaires directs de ces activités génératrices de revenus et de chaines de valeurs en 2019. Ceci constitue une diminution par rapport aux 4 900 individus bénéficiaires en 2018. Toutefois, les retombées économiques ont fortement augmenté en 2019. Entre 2018 et 2019, les revenus ménagers montrent une progression de plus de 295 USD par ménage.

L’objectif de la FAPBM est ainsi d’augmenter progressivement le nombre des bénéficiaires directs des retombées économiques des chaines de valeurs, en les formalisant tout en assurant leur pérennisation. À noter que chaque chaîne de valeur est dotée d’un plan d’affaires et de projections vers l’accès aux marchés.

Service écosystémiques au service des populations avoisinantes

En outre, 3 200 000 individus peuvent être les bénéficiaires indirects des activités de développement menées par les gestionnaires des aires protégées financées par la FAPBM. Il s’agit des populations locales qui vivent autour des aires protégées et dont les activités d’élevage, d’agriculture et de pêche sont rendues possible grâce à la conservation des aires protégées et de leurs services écosystémiques.

Les grandes plaines de Marovoay, d’Andapa ou du bas Mangoky sont irriguées par les rivières prenant leurs sources à l’intérieur des aires protégées. Dans ce cas précis, il s’agit respectivement des parcs nationaux d’Ankarafantsika, de Marojejy et d’Andringitra. Les bénéfices fournis par les services écosystémiques peuvent même aller au-delà des zones périphériques de ces aires protégées. C’est le cas de l’eau potable de plusieurs grandes villes de Madagascar, ou des produits de pêches ou du miel.

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